Composé à plus de 90% d’eau, le poivron contient peu de nutriments énergétiques. Son apport calorique reste par conséquent très modeste. Il est essentiellement dû à ses glucides, qui comprennent surtout du glucose et du fructose. Les protéines et les lipides ne sont présents qu’en très faibles quantités.
Le poivron constitue le légume frais le plus riche en vitamine C. Il apporte aussi de la vitamine A et des provitamines A, surtout lorsqu’il est bien mûr (rouge). Il constitue également une bonne source de vitamines de groupe B, notamment B6 et B9 et de la vitamine E.
Le poivron jaune cru est particulièrement bien pourvu en vitamine B9 tandis que le poivron vert est source de vitamine K.
Il renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments : beaucoup de fer, du cuivre, du calcium, du potassium, du phosphore, du manganèse et du zinc.
Sa chair et sa peau offrent des teneurs élevées en substances anti oxydantes : caroténoïdes et flavonoïdes.
Les poivrons rouges présentent quant à eux de bonne concentration en bêta-carotène et en bêta-cryptoxanthine, des composés précurseurs de vitamine A dans l’organisme. Il contient aussi du lycopène, un composé antioxydant (caroténoïde non provitaminique A)
Ses fibres (celluloses et des hémicelluloses) sont relativement abondantes.
Les bienfaits des poivrons sur votre santé
Le poivron aide à brûler les graisses
Qu’ils soient doux ou forts, les poivrons contribueraient à vous faire maigrir. Des recherches ont montré que la capsicine (la substance qui donne du piquant au poivre de Cayenne et qui stimule le métabolisme) empêche le développement des cellules adipeuses immatures. Une autre étude menée en avril a révélé que certains poivrons doux renferment un composé appelé CH-19 Sweet, similaire à la capsicine, qui a des effets bénéfiques semblables à celles-ci sur le métabolisme, sans la sensation de brûlure à la bouche et aux lèvres.
Le poivron prévient l’apparition d’arthrite
Une demi-tasse (125 ml) de morceaux de piment doux rouge ou jaune contient presque le double de la quantité de vitamine C recommandée par jour (les piments verts en contiennent aussi beaucoup). La vitamine C est un élément nutritif essentiel: des chercheurs de University of Manchester en Angleterre ont montré que le risque de développer de l’arthrite inflammatoire était trois fois plus élevé chez les sujets dont l’apport en vitamine C était le plus faible par rapport aux sujets qui en consommaient les plus grandes quantités.
Le poivron réduit les risques liés au cancer du sein.
Une tranche de poivron rouge contient environ le tiers de l’apport en caroténoïde recommandé par jour. Vous pourriez en ajouter à vos salades, par exemple. Des recherches publiées en 2009 dans la revue International Journal of Cancer ont montré que les femmes proches de la ménopause qui consommaient quotidiennement deux repas ou plus riches en caroténoïdes réduisaient leurs risques liés au cancer du sein de 17%. En effet, les caroténoïdes peuvent bloquer l’activité de l’estrogène.
Le poivron est efficace contre l’accumulation de mauvais cholestérol.
La capsicine possède un autre bienfait: une étude parue dans la revue British Journal of Nutrition a montré que consommer du piment fort régulièrement aiderait à protéger contre l’accumulation de mauvais cholestérol (plus le piment est fort, plus il contient de la capsicine).
Prévenez les maladies cardiovasculaires en prenant soin de votre cœur.
Doux ou forts, les poivrons regorgent de vitamines B. Une tasse (250 ml) de morceaux de piment banane renferme 36% de l’apport en vitamine B6 nécessaire par jour et 10% d’acide folique (une autre vitamine B); quant aux piments rouges, ils en contiennent 35 % et 7 % respectivement; pour les piments jaunes, c’est 20 % et 10 %. Une étude japonaise publiée cette année a été menée auprès de 35 000 femmes, âgées de 40 à 79 ans, qui ont répondu à un questionnaire portant sur la fréquence de consommation des aliments. L’étude a révélé que plus l’apport en vitamine B6 et en acide folique était important dans le régime alimentaire de la femme, plus les risques de mort liés à un accident vasculaire cérébral, aux maladies coronariennes et aux maladies cardiovasculaires étaient faibles.